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La gynécomastie est définie par la présence d’un volume glandulaire mammaire chez l’homme. Elle peut être unilatérale ou bilatérale.

A l’état normal, la glande mammaire chez l’homme est réduite à sa plus simple expression, de type bourgeon infantile. Chez certains patients, généralement à la puberté, on peut voir se développer un foyer de glande mammaire, qui peut être invalidant. Il entraîne notamment une gêne physique et psychologique avec un retentissement social, comme une difficulté à se mettre en maillot de bain, à porter un tee-shirt moulant, ou à pratiquer un sport collectif.

Plusieurs causes, parmi lesquelles un dérèglement hormonal, peuvent être à l’origine de ce développement. Il est donc indispensable de rechercher un dérèglement hormonal avant d’envisager une intervention. Un bilan biologique et radiologique doit donc être effectué.

Lorsqu’il existe une cause au développement excessif de la glande mammaire, un traitement spécifique peut faire disparaître la gynécomastie.

Dans la plupart des cas, on ne trouve pas de cause à la gynécomastie : on parle alors de gynécomastie idiopathique.

Le principe de l’intervention est de réaliser l’ablation de l’excédent glandulaire, et, le cas échéant, d’un excédent cutané associé.

A quoi sert la consultation ?

Le rôle de la consultation est de déterminer si la gynécomastie est unilatérale ou bilatérale, d’évaluer l’importance de l’excédent glandulaire et de l’excédent mammaire, et de prendre connaissance du retentissement à la fois social et psychologique pour le patient. La consultation permet également de faire le point sur l’état de santé du patient et sur l’opportunité de proposer un geste thérapeutique.

Parfois, la gynécomastie est associée à un surpoids. Or, il est essentiel de proposer un geste chirurgical en poids stable et de ne pas opérer les patients en surpoids : le résultat serait alors de qualité médiocre.

En quoi consiste l'intervention ?

L’opération se réalise dans le cadre d’une hospitalisation de 24 à 48 heures, sous anesthésie générale. Il ne s’agit pas de retirer la totalité de la glande excédentaire mais seulement la majeure partie. En effet, il est nécessaire de conserver un volume minimal de glande pour obtenir un aspect homogène du thorax.

Un geste cutané est parfois nécessaire en cas d’excédent de peau.

Généralement, la cicatrice pratiquée est une cicatrice sous-aréolaire ou « en oméga inversé ». Dans certains cas, une cicatrice ronde autour de l’aréole est réalisée pour diminuer l’excédent cutané. Parfois, mais très rarement, il est nécessaire de prévoir une cicatrice plus importante : ce cas de figure sera détaillé lors de la consultation.

Quelles sont les suites opératoires ?

Les suites opératoires sont relativement simples. Après une hospitalisation de 24 heures, il est nécessaire de réaliser des pansements pendant une à deux semaines, en fonction du temps de cicatrisation.

Le résultat opératoire est obtenu entre six semaines et trois mois après l’intervention, et les cicatrices s’estompent en général au bout d’un an.

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Quels sont les risques ?

Les risques opératoires ainsi que les effets néfastes de la consommation de tabac dans les semaines entourant une intervention chirurgicale sont détaillés dans la fiche de la Société française de chirurgie plastique, qui sera remise lors de la consultation.

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